Pessa’h 5782

" Nous étions les esclaves de Pharaon en Egypte"
(Début de la hagada)


Chabbat qui arrive sera en même temps le premier jour de Pessa’h. Vendredi soir, nous lirons la hagada.

Pessa’h est souvent qualifié de fête de l’éducation.

Lors du seder, les enfants vivront une expérience qui les marquera pour toute leur vie. On donne la parole aux enfants, on les incite à poser des questions, on leur raconte notre situation à l’origine, en Egypte, on raconte les souffrances vécues.

METSORA 5782– chabbat hagadol

"Et ce sera la loi du Metsora…"
(VAYIQRA 14,2)


Dans le verset en entête, qui est le début de la PARACHA METSORA, volontairement, "Metsora" n'a pas été traduit car c'est la personne atteinte d’une maladie, que certains traduisent par "lèpre", mais qui est en fait une maladie inconnue de nos jours et qui a une cause spirituelle.

Ainsi, dans la guemara Ere’hine 15a, Rich Laqich explique le verset en entête. « Ce sera la loi du Metsora » = Motsi Ra’ = Celui qui fait sortir du mal… c’est la référence au Lachone Ara, la médisance. La tsaraat frappe l’auteur du Lachone Ara.

Un peu plus loin, guemara Ere’hine 16b, Rabbi Yeochoua ben Levi demande : Ma nichtana, pourquoi est-elle différente l’offrande apportée par le mestora, pour lequel la Torah a demandé 2 oiseaux ? Le metsora a gazouillé, piaillé, comme un oiseau (il a parlé à tort et à travers), et bien maintenant, il apporte une offrande faite de 2 oiseaux.

C’est encore une référence au Lachone Hara, la médisance. Le metsora = Motsi Ra’ = Celui qui fait sortir du mal.
L’homme utilise sa bouche à mauvais escient. Il fait sortir des méchancetés de sa bouche.
Pourquoi en vient-on à salir sa bouche par la médisance, les paroles blessantes, les insultes, ou un langage vulgaire ?

La paracha de la semaine nous le dit : Metsora = faire sortir le mal. Celui qui parle, c’est forcément qu’il y a du mal en lui, et il a besoin d’évacuer ce mal.
Pourquoi éprouve-t-on le besoin de médire, de dire du mal sur son prochain (même en ne disant que des vérités)?

Tazria 5782 - Chabbat Ha’Hodech

"Parlez à l’assemblée d’Israel en disant : le 10 de ce mois ci, ils prendront pour eux, chaque homme, un agneau par maison paternelle, un agneau par famille"
(Chemot, 12,3)

 
Cette semaine nous lirons Tazria. On nomme aussi ce chabbat Ha'hodech par référence au mois de Nissan dans lequel nous allons entrer.
La paracha Tazria est essentiellement consacrée aux problèmes de pureté et d’impureté. En particulier 2 types d’impureté sont présentés :

  • L’impureté de la femme après qu’elle ait donné naissance à un enfant. Cette forme d’impureté n’est pas un jugement de valeur (la femme n’est pas inférieure à l’homme !). C’est un concept qui n’est pas évident à comprendre, mais qui a des incidences matérielles. Ainsi, par exemple, la femme est interdite à son mari tant qu’elle n’est pas redevenue « pure ».
  • L’impureté qui provient de la Tsaraat = certaines tâches sur la peau, sur des vêtements ou sur les murs d’une maison. C’est une maladie qu'on ne connaît pas (ou qu'on ne reconnaît pas) de nos jours.


Le verset en entête est issu de la paracha Bo, il est inclus dans le passage qu’on lira ce chabbat après Tazria. Ce passage commence par “Ha’Hodech” = le mois. Cela fait référence au mois de la sortie d’Egypte. On se rapproche de Pessah.

Du verset en entête, on apprend dans la guemara Kidouchine 42a:
Rabbi Yist’haq dit : est-ce que chaque homme peut prendre un agneau [comme on pourrait le croire à la lecture du verset] ? De là on apprend que l’envoyé d’un homme, c’est comme lui-même.

Chemini 5782

"Parlez aux enfants d’Israel en disant : voici les êtres vivants que vous pourrez manger …"
(VAYIQRA 11, 2)

 
La paracha Chemini est consacrée au service dans le Michkan (le Temple du désert). On y trouve aussi deux autres sujets : la mort des deux fils de Aaron le Cohen Gadol, et l’exposé des lois de cacherout.


Le Rav Jonathan Zacks zal, dans “Sig VeSia’h” commente notre paracha en commençant par rapporter une idée du Rav Elie Munk.
La fin du livre de Chemot est consacrée à la construction du Michkan, le sanctuaire, le Temple démontable du désert.
Créer le michkan, c’est créer un monde à part entière. La construction du Michkan, dans le livre de Chemot, est donc le pendant de la création du monde dans le livre de Berechit.

Tsaw 5782 qui suit Pourim

 
"Ordonne à Aaron et à ses fils en disant, voici la loi de la ‘Ola [sacrifice entièrement consumé sur l’autel]…"
(VAYIQRA 6,2)

Tsav est la seconde paracha du 3è livre de la Torah, le lévitique. Cette paracha, comme la plupart des parachiot du Lévitique, est consacrée au service du Temple.

Avant de commencer, je tiens à définir un mot. On traduit " 'Ola" par "holocauste", cela correspond à un sacrifice qui était entièrement brûlé, et donc consacré entièrement à D. Par opposition à d'autres sacrifices ('Hatat, Chelamim, …) pour lesquels une partie de ce qui était consacré pouvait être consommé par le Cohen ou par la personne qui apportait l'offrande.

Rachi explique pourquoi la Torah utilise le verbe « ordonner » pour s’adresser à Aaron et ses fils :
« Rabbi Chim’on dit : le verset se doit d’inciter [les cohanim] (par le verbe « ordonner ») car il y a un manque d’argent ».

En effet, comme la ‘Ola est entièrement brûlée par opposition aux autres offrandes, alors il faut insister … pour motiver les Cohanim.

Chaque fois qu’on touche à la poche, il faut motiver.

De même Pourim est un moment où l’on doit se motiver, les sollicitations sont nombreuses. Mais, nos maîtres ont fixé que Pourim est la fête des pauvres… Festoyer c’est bien, mais festoyer égoïstement c’est vide de sens. Le pauvre aussi a le droit de festoyer. Rappelons que Pourim, c’est 4 commandements !
1/ Envoyer des mets
2/ La séouda
3/ Donner aux pauvres
4/ Ecouter la Meguila.

Pekoudé 5782

«Voici les comptes du Tabernacle (Michkan), le Tabernacle du témoignage, qui ont été comptés sur l’ordre de Moshé, service des Léviim, par Itamar le fils de Aaron le Cohen» CHEMOT (38,21).
 

Nous lirons cette semaine la paracha Pekoudé. Moshé présente la comptabilité mise en place pour expliquer le financement de la construction du Michkan (le Temple démontable du désert).
Mais pourquoi faire les comptes ?
Il y a ici, une claire volonté d’ôter toute suspicion sur l’utilisation des fonds.
Montrer les comptes prouve qu’il n’y a pas eu détournement de fonds.
 

Vayakhel 5782 - Chabbat Chekalim

«Voici les comptes du Tabernacle (Michkan), le Tabernacle du témoignage, qui ont été comptés sur l’ordre de Moshé, service des Léviim, par Itamar le fills de Aaron le Cohen» CHEMOT (35,10).
 

Nous lirons cette semaine la paracha Pekoudé. Moshé présente la comptabilité mise en place pour expliquer le financement de la construction du Michkan (le Temple démontable du désert).
Mais pourquoi faire les comptes ?
Il y a ici, une claire volonté d’ôter toute suspicion sur l’utilisation des fonds.
Montrer les comptes prouve qu’il n’y a pas eu détournement de fonds.
 

Vayakhel 5782 - Chabbat Chekalim

«Prenez de vous un prélèvement pour D., quiconque est généreux de COEUR l’apportera …» CHEMOT (35,5).
«Et tout sage de COEUR parmi vous, ils viendront et apporteront …» CHEMOT (35,10).

Cette semaine, nous lirons la paracha Vayakel. Avant de re-présenter la construction du sanctuaire (Michkan = Temple démontable du désert), la Torah nous souligne encore une fois l'importance du chabbat.
Les versets en entête nous parlent de COEUR.


Il y a le coeur qui donne. Il y a le coeur qui est sage. On sait aussi que “D. veut notre coeur” Ra’hamana liba baé.
On a associé parfois le coeur aux sentiments. Mais est-ce vraiment ce coeur dont on parle ici ?
Mais que représente le coeur ?

Ki Tissa 5782

«… Le peuple se rassembla autour de Aaron, ils lui dirent, Fais nous des dieux qui marcheront devant nous….» CHEMOT (32,1).

La Paracha Ki Tissa est marquée par l'épisode du veau d'or et sa conséquence : la destruction des premières Tables de la Loi.
En effet, Moshé, après la révélation du 6 siwan « monte » pour recevoir la Torah. A la fin des 40 jours, D. lui dit de descendre. Le peuple s’est corrompu.
Le peuple a demandé à Aaron de lui fabriquer des dieux (verset en entête). C’est un veau d’or qui va sortir.
Ce veau d’or est l’idole par excellence, c’est l’archétype de toutes les idolâtries. La Torah nous montre ici que l’idolâtrie peut frapper partout, n’importe quand, et même ceux qui sont proches de D.

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