Michpatim 5782

« Et s’il dit, l’esclave : J’aime mon maître, ma femme, mes enfants, je ne sortirai pas en liberté »
Chemot (21,5)

La Paracha Michpatim présente essentiellement des mitswot « sociales » qui régissent les relations entre l’homme et son prochain.
Le verset en entête parle de l’esclave juif, qui s’est vendu à un autre juif, car il ne pouvait plus subvenir à ses besoins. Cet homme peut aussi avoir été vendu en esclave car il a volé, et n’a pas pu rembourser son larcin. Le tribunal l’a donc condamné à être vendu pour dédommager sa victime.
De la même façon que les 10 paroles (les 10 commandements, dans la Paracha précédente, YITRO) proviennent du Mont Sinaï, le lieu de La Révélation, les lois sociales sont aussi issues du Mont Sinaï (Rachi). Et les lois sociales, on les commence par le bas de l’échelle. Le malheureux, l’esclave, c’est de lui dont on s’occupe en premier.

Yitro 5782

« [Yitro parle à Moshé] Tu vas t’épuiser [NaVoL, TiBoL] toi et ce peuple qui est avec toi, car la tâche est plus lourde que toi ; tu ne peux l’accomplir toi tout seul. »
Chemot (18,18)

Cette semaine nous vivons le but de la sortie d’Egypte, le Don de la Torah.
C'est dans la paracha Yitro que tout le peuple va atteindre le niveau de prophète, à tel point que chacun pourra percevoir le message divin.
J’espère, comme d’habitude, (encore plus ?) que je ne vais pas raconter de bêtises !


Je me suis souvent demandé pourquoi le début de la paracha nous parle d’un sujet a priori sans rapport avec le don de la Torah.

La semaine dernière, dans Bechal’ah, on a vécu la traversée de la Mer des Joncs, on a reçu la manne. La suite logique c’est le don de la Torah, sur le Mont Sinaï. Et pourtant, la Torah s’interrompt et nous raconte que Yitro vient donner un conseil à Moshé. Ce sujet semble tomber quand un cheveu sur la soupe.

Bechala’h 5782

« Moshé et Aaron dirent à tous les bné Israel, le soir, vous saurez que c’est D. qui vous a sortis du pays d’Egypte »
Chemot (16,6)

Après la sortie d’Egypte, nous vivons cette semaine la traversée de la Mer des Joncs. Pharaon regrette d'avoir laissé sortir les Bné Israel d'Egypte. Il les poursuit donc avec son armée, jusqu'à la Mer des Joncs. La mer s'ouvre, les Bné Israel passent à pieds secs, les égyptiens les suivent et sont engloutis. Ils chantent la Chira « Az yachir Moshé ».

Bo 5782


« D. endurcit le coeur de Pharaon et il ne voulut pas le laisser partir [au peuple]. Pharaon lui dit [à Moshé], pars de devant moi, ne recommence pas à réapparaître devant ma face… »
Chemot (10,27-28)

Chemot 5782

« Moshé dit à D. : "Qui suis-je, pour aller vers Pharaon et pour faire sortir les enfants d'Israël de l'Égypte?" Il répondit: C'est que je serai avec toi et ceci te servira à prouver que c'est Moi qui t'envoie: quand tu auras fait sortir ce peuple de l'Égypte, vous servirez D. sur cette montagne»
Chemot (3,11-12).

Vayehi 5782

« Ils [les frères] ordonnèrent de dire à Yossef, ton père a ordonné avant sa mort en disant : Ainsi vous parlerez à Yossef, je t’en prie, pardonne la faute de tes frères….»
Berechit (50,16-17).

Miqets 5782 et ‘Hanouka

 «Et ce fut, au bout de 2 ans, Pharaon fit un rêve ...»
Berechit (41,1).

La paracha de la semaine nous raconte l'ascension surnaturelle de Yossef dans la société égyptienne. Il était dans une obscure prison à la fin de la paracha Vayechev (Chabbat dernier), et voici qu'il va devenir vice-roi d'Egypte.
Cette promotion sociale vient du fait que Yossef saura expliquer le rêve de Pharaon. En prison, déjà il avait expliqué le rêve du préposé au vin (Sar Hamachqim) de Pharaon.  

Vayechev 5782

 «Yehuda reconnut, il dit, elle [Tamar] a raison...»
(Berechit 38,26)

La paracha de la semaine nous rapporte la vente de Yossef par ses frères. Ces derniers étaient convaincus d’être dans le vrai. Ils avaient jugé Yossef, et l’avaient condamné.

La Torah interrompt l’histoire de la vente de Yossef pour nous raconter celle  de Tamar, là encore le « mauvais rôle » est joué par Yehouda.

Yehouda choisit Tamar pour la marier à son fils ‘Er. Ce dernier se comportait mal aux yeux de D.
D. le fait donc mourir.

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