Noa’h 5783 - Les Chedim

« Et de tous les vivants, de toute chair, tu amèneras 2 [de chaque espèce] vers l’arche, pour les faire vivre avec toi …  »
(Berechit 6,19)


Dans la paracha de la semaine, on vit deux épisodes où l’humanité s’est opposée à son Créateur.
A l’époque de Noa’h, l’humanité a fauté et a été complètement détruite par le déluge. A la fin de la paracha, c’est la génération qui a voulu se séparer de son Créateur en érigeant la Tour de Babel.

La paracha commence donc par nous présenter Noa’h et l’épisode du déluge. D. demande à Noa’h d’héberger dans l’arche sa famille ainsi qu’un échantillon de tout ce qui est vivant sur terre (verset en entête). Rashi commente “tous les vivants” du verset. La formulation du verset pousse Rashi à expliquer que la Torah fait référence aux démons. Noa’h a donc non seulement pris les animaux avec lui, … mais Rashi précise qu’il a aussi pris les démons.

C’est un ami du cours de Torah qui a cité ce Rashi aujourd’hui. En effet, nous devions commencer un passage du dernier chapitre de la guemara Pessa’him (page 109b). Après avoir traité des 4 verres de vin que l’on boit à Pessa’h, la guemara se demande : comment est-ce possible de boire 4 verres, c’est un nombre pair ! C’est dangereux ! La guemara va donc évoquer des sujets que la raison a du mal à entendre.
La guemara Haguiga 16a traite aussi des démons, des chédim. La note 10 du Sotenschtein sur ‘Haguiga 16a, précise que le Rambam pense que les chédim n’existent pas. Face à lui, la plupart des Rishonim pensent que les chédim existent vraiment.

Le Rav a commencé son cours en rapportant le Méiri sur le passage de Pessa’him.

Berechit 5783 - La quête du UN

« C’est pourquoi l’homme abandonnera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et ils ne feront qu’une seule chair.  »
(Berechit 2,24)


Besimana Tava … j’espère que je ne raconterai pas de bêtises!

Nous venons de terminer les fêtes du mois de Tichri. Le quotidien revient. La joie des fêtes est derrière nous, que faut-il faire pour transformer la joie intense des fêtes en une plénitude qui dure ?
Nous recommençons la Torah avec Berechit, la création du monde. Au début, il n’y avait rien.


D., le D. Un a créé le monde ex-nihilo en 6 jours.

A plusieurs reprises, dans la paracha, on voit l’opposition unité - dualité.

Le 2è jour de la création, D. sépare les eaux d’en haut et celles d’en bas. Il y a séparation, plus d’unité. C’est le seul jour où la Torah n’écrit pas “D. a vu que c’était bon”. La dualité n’est pas agréable.

Le 6è jour, D. crée l’homme à son image, et la Torah écrit à propos de la création de l’homme : “mâle et femelle Il les a créés”. Rashi sur ce verset rappelle le midrach qui dit que l’homme créé était unique, et avait 2 visages, l’homme au recto, la femme au verset  (ou inversement). On comprend ici qu’au début, l’homme et la femme font un. Ce n’est qu’ensuite qu’ils seront séparés.

Un peu plus loin dans la paracha (verset en entête), la Torah nous montre le chemin pour retrouver l’unité. L’homme et la femme feront UN. On pourra tenter ainsi de retrouver l’homme unique originel.


Au chapitre 3, c’est la faute originelle. Le serpent qui représente le mal, est à l’origine extérieur à l’homme. Avant de fauter, l’homme se servait de la raison, désormais, il s’intéresse à ce qui est “agréable aux yeux”. A l’origine l’homme raisonne, il ne s’intéresse uniquement à la vérité et fuit le mensonge. Désormais, ses yeux l’induisent en erreur. L’homme va s’intéresser à l’agréable. A l’origine, l’homme était un. Désormais, il sera le lieu de lutte entre la raison et la passion, le bon penchant et le mauvais penchant.

L’homme a intégré cette dualité. L’homme est sujet à des envies, il va donc connaître la sensation de manque, que lui crée son mauvais penchant. L’objectif sera de retrouver l’unité intérieure originelle : avec la raison, le bon penchant doit prendre le dessus. L’homme peut grandir et décider de plus être l’esclave de ses envies, de ses pulsions, de son mauvais penchant, de sa face sombre.

Aazinou 5783

« Écoutez, cieux, je vais parler; et que la terre entende les paroles de ma bouche. »
(DEVARIM 32,1)

La paracha Aazinou, que nous lirons Chabbat est un chant dans lequel Moshé prend le ciel et la terre à témoin. Les Bné Israel n’ont plus qu’à bien se tenir.
Moshé les avertit. Est-ce ainsi que l'on doit se comporter avec D.


“Est-ce envers D. que vous agirez ainsi ? …. N’est-il pas ton père acquéreur …” (Devarim 6,2). Est-ce ainsi qu’on est reconnaissant avec D. ? Nous lui devons tout ! Devons-nous vraiment nous comporter comme des ingrats ?
Kippour est derrière nous. Soukot, c’est dimanche soir ! Pouvons-nous si facilement oublier la proximité de Kippour ? Pouvons-nous si facilement oublier que D. nous comble chaque année de tous Ses bienfaits. Le premier de tous, c’est la vie.


Pour ne pas oublier la proximité de Kippour, nous avons Soukot. Le ciel et la terre pourront être nos témoins. Nous aurons les pieds sur terre, et la tête sous le feuillage de la souka qui laisse entrevoir le ciel.

Yom Kippour doit me permettre de créer un élan. Après avoir fait techouva, après avoir pris conscience de mon imperfection, je peux décider de choisir le bon chemin. A Yom Kippour, je peux décider de Me retrouver. Grâce à Yom Kippour, je vais faire UN avec moi-même. Je ne vis plus dans mes rêves, je sais ce que je vaux, je sais où je vais.

Il n’y a plus d’écart entre ce que je suis et ce que je voudrais être, la réalité me convient, la réalité m’est adaptée. Grâce à Yom Kippour les angoisses disparaissent car je me retrouve. L’angoisse, c’est le résultat de l’insatisfaction. Quand mes attentes diffèrent de la réalité, alors il y a angoisse, stress. Mon objectif doit être de comprendre que la réalité est une opportunité. Tous les défauts [que je crois percevoir] sont autant de chance !

Vayele’h 5783 - Chabbat Chouva

« Et Moi, Je cacherai Ma face en ce jour à cause de tout le mal qu’il a fait car il s’est tourné vers d’autres dieux. Et maintenant écrivez pour vous ce chant et enseigne le aux bné Israel, mets le dans leur bouche… »
(DEVARIM 31,18-19)

La première partie de ce commentaire a déjà été envoyée en 5777.
Nous venons de vivre Roch Hachana, nous avançons vers le grand rendez-vous de Yom Kippour, nous sommes dans les 10 jours de repentir, de retour vers nos valeurs.
La paracha que nous lirons cette semaine est une des dernières de la Torah. Moshé est sur le point de retourner vers D., il donne les dernières recommandations.
Ce chabbat s’appelle aussi Chabbat Chouva. Il est propice à la Techouva, au retour, au repentir.
Dans les versets en entête, D. annonce qu’Il va voiler Sa face, que l’on aura plus de mal à voir Sa présence. Ensuite, la Torah nous demande d’écrire « le chant ».

Au sens premier, nous comprenons que les Bné Israel ont fauté. Ils sont donc punis. D. va voiler sa présence. Le risque est donc grand d'oublier D.
La Torah nous demande donc d'écrire le chant qui suit, la paracha Haazinou.
Ce chant nous expliquera que bien que la présence divine soit voilée, D. est toujours là, nous ne devons pas L'oublier, nous devons continuer à Le servir.

Mais il y a aussi une autre lecture possible de la présence divine qui se voile. En fait, nous pouvons comprendre que ce n'est pas une punition. Il n'y a plus de miracles apparents, … peut-être, mais nous sommes devenus adultes, et nous pouvons rechercher D. tout seul, comme des grands !

Et D. où se cache-t-il ? Dans la Torah ! Le chant que l'on nous demande d'écrire c'est aussi plus largement la Torah dans son ensemble.
Les versets en entête peuvent se lire ainsi : « Et Moi Je cacherai Ma face [pour vous laisser grandir]…. Et maintenant écrivez ce chant [écrivez et étudiez la Torah si vous souhaitez Me découvrir]. C'est par l'étude que l'on pourra se rapprocher de La Vérité.

A l'orée de Chabbat Chouva, le message est clair : si nous sommes adultes, nous devons nous comporter en adulte.
L'enfant, on lui apporte tout sur un plateau, il ne réfléchit pas, il consomme !
L'adulte est responsable. S'il veut continuer à grandir intellectuellement, s'il veut se rapprocher de D. il faut le vouloir et FAIRE DES EFFORTS.


A partir d’ici, c’est écrit cette année.

En étudiant récemment avec un ami la dernière page du premier pereq de la guemara kidouchine (40b), nous avons lu :

Rabbi Chim’one ben Yo’hay dit : même si quelqu’un a été un juste parfait toute sa vie, et qu’il se révolte à la fin, alors il perd tous ses mérites et sera jugé comme un méchant (Racha). Parallèlement, celui qui a été racha toute sa vie, et qui se repentit à la fin (il fait techouva) alors on ne lui rappellera plus ses fautes lors du jugement.

Nitsavim 5782 et Roch Hachana 5783

 "Vous vous tenez debout, vous tous, aujourd’hui, devant D. : vos chefs, vos tribus, vos anciens, vos officiers, tout homme d’Israel. Vos jeunes enfants, vos femmes, ton converti qui est à l’intérieur de ton camp, depuis celui qui coupe le bois, jusqu’au puiseur d’eau."
(DEVARIM 29, 9-10)

Cette semaine, nous lisons la paracha Nitsavim. Traditionnellement, Nitsavim est toujours lue le chabbat qui précède Roch Hachana.

… Cela tombe bien parce que la paracha commence par les mots« Vous vous tenez debout, vous tous, aujourd'hui devant l'Eternel … »(DEVARIM 29,9)... comme pour un jugement. En effet, Roch Hachana est le début de l'année, mais ce n'est pas un simple anniversaire, c'est le moment où D. juge toute l'humanité.

Moshé s’adresse aux bné Israel, tous réunis. Moshé va bientôt rejoindre le monde de la Vérité. Une nouvelle alliance est scellée entre D. et les Bné Israel. Le contrat c’est la Torah. C’est d’ailleurs pour cela que tout le peuple est réuni (verset en entête). Tout le monde est là : depuis les chefs, “les gens importants” jusqu’au puiseur d’eau.

“Afin de t’établir aujourd’hui , pour Lui, comme un peuple…” (Devarim 29,12). Le fait d’accepter la Torah, c’est cela faire un peuple. Mais on peut aller plus loin, si les chefs et les gens les plus simples forment un seul peuple, c’est parce qu’ils acceptent la Torah. Le fait que tous se considèrent comme debout devant D., permet à chacun de se considérer l’égal de son prochain. Ainsi on forme un peuple. Lorsqu’une nation est rongée par les inégalités, et par les clans, elle court à sa perte. Il suffit de regarder ce qui se passe dans de nombreuses sociétés du monde occidental. Les riches se ghettoïsent, les pauvres se ghettoïsent, les étrangers se ghettoïsent, les autochtones aussi. La Torah remet tout le monde à égalité. Pour Roch Hachana, aussi, nous serons tous debouts devant D. … tous égaux !

La suite de la paracha, la suite du contrat ressemble à une prophétie qui s’est réalisée. Si le peuple se détourne de D. alors il ne méritera pas de rester sur la Terre promise. “Et ce sera quand il entendra les paroles de ce serment; il se bénira en son coeur en disant : J’aurai la paix, je suivrai les passions de mon coeur…” Devarim 29,18.
Celui-là, D. ne voudra pas lui pardonner. Alors que tout le monde est debout, pour le jugement, celui qui veut faire cavalier seul et croit qu’il pourra échapper à ses obligations, verra s’abattre sur lui les malédictions de la paracha précédente.

Notre paracha nous promet que si le peuple se détourne de D. alors la terre deviendra inculte “souffre et sel, toute sa terre brûlée, qui ne pourra plus être semée” Devarim 29,22.
La paracha continue sur ce qui pourrait encore être une prophétie. “Tu retourneras vers l’Eternel ton D. et tu écouteras Sa voix…” Devarim 30,2
“Et D. reviendra avec tes captifs, Il aura pitié de toi et te rassemblera à nouveau d’entre tous les peuples parmi lesquels l’Eternel ton D. t’aura dispersé” Devarim 30,3

La Torah nous promet qu’au bout du compte nous reviendrons sur notre terre… C’est ce que nous vivons aujourd’hui. Comment ne pas être reconnaissant ? Après 2000 ans de souffrances et d’exil, nous sommes enfin de retour, et nous avons la possibilité de créer une société qui pourrait devenir un exemple pour le monde entier.

Ki Tavo 5782

 « Tu te réjouiras avec tout le bien que t’a donné l’Eternel ton D., à ta maison, à toi, au Lévi, et au converti qui est parmi toi.»
(DEVARIM, 26,11)


Cette semaine, nous lisons la Paracha Ki Tavo. Nous avançons dans le mois d’Eloul et nous nous rapprochons de Roch Hachana.
Cette longue paracha comporte des bénédictions, mais aussi et surtout 98 malédictions terribles. Cela remet les idées en place avant le jugement à Roch Hachana. La paracha commence par le passage des prémices, les premiers fruits de l’année doivent être apportés au Temple.

A ce moment, on demande à celui qui apporte les fruits de se réjouir (verset en entête). Il récitera aussi un passage dans lequel il racontera l’histoire du peuple juif en résumé. On y évoque les souffrances à l’origine : survivre en Egypte. Souffrir au quotidien en tant qu’esclave. Puis, c’est la délivrance, l’arrivée en terre promise. Enfin, le pèlerin dit : “Et maintenant, voici, j’ai apporté les prémices de la terre que D. m’a donnés…” Devarim 26,10.

Pourquoi un tel cérémonial ? Offrir les premiers fruits, c’est bien. Mais pourquoi en plus raconter le passé et dire le présent ?

Encore une fois, j’espère que je ne dirai pas de bêtises, et bien évidemment, je suis preneur de vos remarques / réactions.

On peut comparer l’histoire de notre peuple à la vie d’un homme dont l’enfance a été difficile. Le peuple a souffert, quand il était enfant, en Egypte. Sa jeunesse a été terrible. Les Bné Israel ont été victimes de toutes les exactions possibles de la part de leurs bourreaux en Egypte.
Quand on est victime enfant, il est facile de grandir et de rater sa vie. Celui qui va ruminer toute sa vie les traumatismes subis en tant qu’enfant, va probablement passer à côté du bonheur.

Ki Tetse 5782

“... et tu élimineras le mal d’Israel.”
Devarim 22,22


La paracha de la semaine, la seconde du mois de Eloul, c’est Ki Tetse. La paracha commence par réglementer le comportement des hommes qui partent en guerre : “Quand tu sortiras pour la guerre contre tes ennemis …”.
J’en profite pour rappeler qu’il est toujours plus facile de voir les travers de mon ennemi. Mais en ce mois de préparation à Roch Hachana et aux fêtes de Tichri, souvenons-nous que notre premier ennemi c’est nous même. Si je ne m’intéresse qu’aux défauts des autres, jamais je ne grandirai. Si j’exige de l’autre d’être parfait, c’est parce que j’ai une trop haute idée de moi. En demandant à l’autre d’être parfait avec moi, je lui dis en fait, moi je suis parfait, je ne dois pas évoluer, toi en revanche, tu as du chemin à faire.


La remise en question est quelque chose de personnel. Avant de corriger les autres, je dois d’abord me corriger.


Vendredi soir dernier, le Rav a parlé entre autres, du Zaken Mamré, le vieux sage qui se révolte et s’oppose à ses pairs. A ce titre, il s’est intéressé au Meche’h ‘Ho’hma sur le verset en entête (de notre paracha ki tetse), que je vais tenter de vous rapporter ici.


Le verset en entête constitue la fin du verset qui présente la femme adultère avec son amant. La Torah nous demande “Tu élimineras le mal d’Israel”.

A noter, les peines de mort de la Torah ne sont pas appliquées. Le Talmud, dit qu’un tribunal qui condamne à mort une fois en 70 ans est qualifié de tribunal meurtrier. En revanche, ce qui est clair, c’est qu’un interdit auquel on adjoint une peine de mort, est un interdit grave, dont la Torah veut nous éloigner.


Le Meche’h ‘Ho’hma s’étonne sur notre verset. Souvent la Torah nous dit “Et tu élimineras le mal qui est parmi toi”, et cette fois ci la Torah nous dit “ Tu élimineras le mal d’Israel”.
Il explique que lorsque la Torah utilise “tu élimineras le mal qui est PARMI TOI”, c’est pour des lois qui ne concernent pas les non juifs qui résident avec nous en terre sainte. Ainsi, les lois de la jeune fille fiancée, la loi du fils rebelle, ne concernent pas les non juifs. La Torah utilise donc “tu élimineras le mal qui est PARMI TOI”.

Chofetim 5782

“Tu seras [d’un coeur] entier avec l’Eternel ton D.”
Devarim 18,13

Nous sommes entrés cette semaine dans le mois de Eloul. C’est le mois qui va nous conduire à Roch Hachana, le jour du jugement. C’est aussi le mois où notre retour vers nos valeurs, vers la Torah, est encore mieux accepté par notre Créateur.
Il y a une plus grande proximité avec D., les portes sont ouvertes, Il nous attend, à nous donc de faire ce qu’il faut.


Cette semaine, nous lisons la Paracha Chofetim, comme dans la plupart des parachyot du dernier livre de la Torah, Moshé donne ses recommandations aux Bné Israel, avant que le peuple entre en Israel.
 

La Torah insiste beaucoup sur le combat à mener contre toutes les formes d’idolâtrie. Pour mériter d’hériter la terre d’Israel, il ne faudra pas se comporter comme les autochtones idolâtres.
Toute forme de divination est à proscrire, les oracles, ceux qui font parler les morts…. (Devarim 18,11), et 2 versets plus loin, la Torah nous demande d’être entier avec D.
Rashi explique qu’il ne faut pas tenter d’explorer le futur, il suffit d’être confiant en l’avenir. Rashi se fonde sur la guemara Pessa’him 113b. Rav demande : d’où sait-on que l’on ne consulte pas les Chaldéens (ceux qui croient voir le futur grâce aux astres), car il est écrit :
“Tu seras [d’un coeur] entier avec l’Eternel ton D.” Devarim 18,13

Le Torah Temima sur le verset nous explique qu’être entier avec D. c’est être convaincu que D. peut changer ce qui est prévu dans les étoiles.
Par conséquent, nous pouvons changer notre futur, qui dépend aussi de nous.

Le Torah Temima rapporte le Rambam, Lois de Avoda Zara 11,16 : Etre entier, c’est par son esprit et son savoir. C’est fuir les divinations, et toute forme de sorcellerie.

Même de nos jours, c’est possible d’être contaminé ! Dernièrement, on m’a rapporté que certains utilisent du plomb pour analyser et nettoyer le mauvais oeil qui pèserait sur une personne. Il faut vraiment être crédule ! Etre Tamim, ce n’est pas être crédule, ou simple d’esprit. D. veut que nous nous servions de notre cerveau ! D’ailleurs les charlatans en tout genre n’aiment pas “les esprits forts” (cf Asterix le Devin).

REE 5782

"Vous êtes les enfants de l’Eternel votre D. …."
Devarim 14,1

Cette semaine, nous lisons la Paracha Réé, comme dans la plupart des parachyot du dernier livre de la Torah, Moshé donne ses recommandations aux Bné Israel, avant que le peuple entre en Israel.

Le Meche’h ‘Ho’hma sur le verset en entête rapporte la discussion entre Rabbi Yehuda et Rabbi Meir.

Eqev 5782


«…Dieu grand, puissant et redoutable, qui ne fait pas de favoritisme, qui ne cède point à la corruption; » (DEVARIM 10,17)


Cette semaine, nous lisons la Paracha Eqev, comme dans la plupart des parachyot du dernier livre de la Torah, Moshé donne ses recommandations aux Bné Israel. Moshé rappelle les révoltes des bné Israel, contre D. Moshé réprimande les Bné Israel.

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