Soukot 5785


Soukot, c’est la fête où la Torah nous ordonne d’être joyeux.

Est-ce possible quand on regarde autour de nous ?

Des familles endeuillées, des hommes au front, des sirènes qui sonnent ….

Une petite fille de 5 ans qui dit en français avec l’accent israelien :
“Beezrat Hachem maman va sortir de l’hôpital, et beezrat hachem que sur la route elle n’aura pas de azaka (la sirène)”...

Alors ce n’est pas simple… Mais il faut garder l’espoir.

Il est clair que nous ne percevons pas toujours la Main de D. dans les événements que nous vivons… Mais ce qui est sûr, c’est qu’il faut avoir en tête que nous avons échappé à des choses terribles !
Malgré tout, D. nous a protégé et Il nous protégera !

Nous avons confiance, nous entrons dans la souka, cette frêle maison, nous chantons, et nous réalisons que nous dépendons de D. ! C’est Lui qui nous protège, et c’est cela notre joie ! Nous pouvons compter sur la Providence Divine !

Au bout du compte, Notre peuple et le monde entier reconnaîtront que D. est Roi, qu’Il a régné et qu’Il régnera pour l'éternité.


-------------------------------------------

La suite a déjà été envoyée en 5779

 
Le grand rendez-vous est derrière nous. Les compteurs ont été remis à zéro. Kipour est fini. La proximité avec le Roi des 10 jours de Techouva est aussi passée.

Mais comme notre Créateur nous aime, Il nous donne une semaine de plus. Nous pourrons nous rapprocher une semaine de plus de D. en vivant dans la cabane.

Nous avons de nouvelles mitswot (commandements à accomplir). Et, comme me l'a dit un ami au nom du Baal Chem Tov. MiTSWot vient du mot TSiWouy (commandement, ordre), mais il vient aussi du mot TseWet (groupe, ensemble).
La mitswa nous rapproche, et nous unit à D.

Nous quittons nos maisons de pierre pour aller vivre dans de précaires cabanes. Nous montrons au Roi que nous comptons sur Lui. Nous essayons d'ancrer en nous un message essentiel : pour se rapprocher de D. pas besoin de palais, c'est dans la simplicité que l'on se rapproche de D. C'est en s'éloignant du matériel que l'on se rapproche de D.

Puis la période de fête culminera et terminera avec Sim’hat Torah.

Nous fêterons la Torah.

On a toujours un pincement au coeur au moment de se dire au revoir, de quitter la proximité du Roi. Cela laisse un vide…

Mais la Torah, c’est la solution. Le message de la fin des fêtes est clair.

La proximité avec le Créateur était un cadeau du Créateur. Tout se passe comme si en Eloul, à Roch Hachana, à Kipour, D. est descendu parmi nous. On a ressenti pleins d'émotions.

Après le cadeau, quand la fête est finie, il y a encore une plus grande proximité avec le Roi que l’on peut atteindre.

Les fêtes sont un électrochoc qui doit nous permettre d'ouvrir les yeux et de nous fixer des priorités.

Si on termine par Sim’hat Torah, c’est pour que l’on comprenne que par l’étude de la Torah, l’étude du message de D., l’on peut, sûrement encore plus se rapprocher du Roi.

Ce n’est pas facile, cela demande de la volonté, du temps… Mais c’est possible, si on se casse la tête dans l’étude, on peut se sentir très très proche du Roi… au moins comme au moment où l’on a entendu le Chofar à la fin de YOM KIPOUR.

 

'Hag Samea'h
Stéphane Haim COHEN

www.limud.net