Michpatim 5782
« Et s’il dit, l’esclave : J’aime mon maître, ma femme, mes enfants, je ne sortirai pas en liberté »
Chemot (21,5)
La Paracha Michpatim présente essentiellement des mitswot « sociales » qui régissent les relations entre l’homme et son prochain.
Le verset en entête parle de l’esclave juif, qui s’est vendu à un autre juif, car il ne pouvait plus subvenir à ses besoins. Cet homme peut aussi avoir été vendu en esclave car il a volé, et n’a pas pu rembourser son larcin. Le tribunal l’a donc condamné à être vendu pour dédommager sa victime.
De la même façon que les 10 paroles (les 10 commandements, dans la Paracha précédente, YITRO) proviennent du Mont Sinaï, le lieu de La Révélation, les lois sociales sont aussi issues du Mont Sinaï (Rachi). Et les lois sociales, on les commence par le bas de l’échelle. Le malheureux, l’esclave, c’est de lui dont on s’occupe en premier.