« Voici les paroles qu'a dit Moshé à tout Israel, sur la rive du Jourdain, dans le désert, dans la plaine, face à la mer de Souf, entre Parane et Tofel, et Lavane et ‘Hatsérot et DI ZAHAV » (DEVARIM 1,1)
"Cessez d'y apporter l'oblation [min’ha] vaine, votre encens [Ketorete] m'est en horreur: néoménie, sabbat, saintes solennités, je ne puis les souffrir, c'est l'iniquité [aven] associée aux fêtes!" (Yichayaou 1,13 - Haftara de la semaine)
Le livre de Devarim, le cinquième et dernier de la Torah, est constitué des recommandations de Moshé aux Bné Israel. En effet, le peuple est sur le point d'entrer en Israel, Moshé est sur le point d'être rappelé par D.
Moshé donne donc des conseils, fait des réprimandes pour toutes les fautes qui ont été commises par le peuple dans le désert. Moshé veut que les Bné Israel tirent des leçons du désert afin de réussir leur vie en Israel.
Dans le premier verset de la paracha (en entête), les réprimandes aux Bné Israel sont masquées. En effet, la Torah cite des lieux qui n’ont rien à faire ici (dans le désert), ou même qui n’existent pas (Lavane, Tofel). Ces lieux sont une façon de réprimander les bné Israël pour les fautes commises pendant les 40 ans dans le désert : le veau d’or, les révoltes contre la manne, ….
La Paracha Devarim est traditionnellement lue juste avant le 9 av, le jour de deuil national, le jour qui commémore la destruction des 2 temples, le jour de jeûne où même étudier (autre chose que des sujets tristes) est interdit. Ce chabbat, nous serons le 9 av, par conséquent, le jeûne est décalé au 10 av. Samedi soir, avant la fin du chabbat, juste avant le coucher du soleil, le jeûne débutera, pour se terminer dimanche soir.
La Haftara qu’on lira chabbat matin est extraite du début du livre de Isaïe. Elle commence par ‘Hazon Yichayaou, la vision (prophétie) de Yichayaou. Elle donne son nom à ce chabbat que l’on appelle “Chabbat ‘Hazon”.
On y lit :
Cessez d'y apporter l'oblation [min’ha] vaine, votre encens [Ketorete] m'est en horreur: néoménie, sabbat, saintes solennités, je ne puis les souffrir, c'est l'iniquité [aven] associée aux fêtes! (Yichayaou 1,13)
J’ai eu la chance d’étudier cette semaine, avec un ami, le commentaire du Meche’h ‘Ho’hma sur ce verset. Je vais essayer de vous en rapporter quelques bribes, et j’espère que je ne le trahirai pas !